La terre était dévastée. Ce qui fut une île à la réputation guerrière ne comptait plus une seule armée ni même un bâtiment militaire. Le cataclysme, qui avait frappé les peuples de cette île, avait littérallement rasé tout ce que les hommes avaient crée pendant des siècles. Les anciens connaissaient ce phénomène et le nommaient eux même le grand Raznarok.
Mais malgré la puissance de cette malédiction, la plupart des seigneurs et dames dirigeants des nombreux royaumes de Nyléria avait subsisté et ainsi les guildes formées avant le cataclisme étaient préservées.
L'une de ces guildes se nommait les Chevaliers Ailés dirigée par le Roi Belitir.
La restructuration de cette guilde était en cours après le Raznarok, on reconstruisit avec une vitesse incroyable les bâtiments militaires et les chateaux pour redonner la Force et l'Honneur de la guilde.
La force, nul doute qu'elle serait à jamais acquise aux ailés. Mais l'honneur se dissipait peu à peu.
Du temps a passé depuis mon départ, mais l'époque où j'étais le grand sage des chevaliers ailés m'est encore familère. Le temps où le Conseil Ailé réunit dans le seul objectif, celui de faire avancer la guilde avait une importance. Le temps où jamais je n'aurais imaginé tout abandonner.
Le fait est que le conseil connu sa dernière crise le jour où je décida de partir, sans me retourner vers la Cité qui m'avait tant donné. Je faisais route depuis 2 jours vers mon royaume avec mon épouse dame Rachel, quand le lien qui m'unissait avec le Roi se brisa à jamais. Mon départ avait causé une suite d'évênements dont je ne pouvais me douter. Le Roi s'était donné la mort. Mais les hommes au destin incroyable ne meurent pas ainsi et c'est ainsi que Belitir revînt à la vie mais sans être véritablement celui que j'avais connu. La haine et la tristesse avait remplacé la bonté et la générosité que je lui connaissais.
Je fis alors transmettre des missives à mes plus fidèles amis de la cité pour leur proposer de me rejoindre. C'est dans mon royaume qu'un nouveau conseil fut crée, formé uniquement de renégats ailés.
Notre ancien diplomate Mirirajan nous parla d'une citadelle batît au début de la conquète de l'île, elle avait résisté à tous les grand Raz de l'histoire et ne semblait occupée par peur d'une quelconque malédiction. Le lendemain Nozière et Adantar m'accompagnèrent sur ce site qui nous plût immédiatement. Construite sur une butte elle permettait de distinguer d'éventuels assayant à 12 portées de flêches. La première forêt ne s'élevait que loin des fortifications mais approterait le bois et la nourriture nécessaire pour la construction d'un nouvel empire.
Un empire oui, car nous n'avions qu'une idée en tête reconquérir l'honneur que nous avions dans le passé. Nous porterions le nom d'insoumis à jamais car nul ne nous dicterait notre conduite.
Sujet: Histoire 1