- Des Origines du lieu :
La citadelle fut construite sur les anciennes ruines d’un mystérieux temple, voué au culte des anciens Dieux. De nombreuses légendes racontent que ce temple était déjà présent au commencement de Nyléria. Chaque bâtisse, de la plus simple maison jusqu’aux magnifiques salles du donjon ont été bâties avec des pierres de ce temple. De nombreux pèlerins jurent que certains soirs, la cité entière semble prendre vie, comme sous l’effet d’un enchantement, comme si elle semblait animée d’une force mystérieuse.
La citadelle ne fut pas toujours inhabitée et son histoire est liée aux hauts faits d’armes de nombreux et glorieux combattants de l’Ancien Temps.
Voici l’histoire de la citadelle. Cette histoire est loin d’être exhaustive car il reste de nombreuses époques non éclairées. Cette reconstitution historique a pu être établie grâce aux anciens parchemins de La Grande Bibliothèque des Royaumes, ainsi qu’au savoir des sages de la région de la citadelle insoumise
Nul écrit et nulle personne ne semble être en mesure de fournir une explication a la destruction de ce temple, qui était pourtant réputé pour être l’un des plus puissants de Nyléria. Les experts alchimistes sont unanimes et évoquent l’hypothèse d’un cataclysme d’une ampleur redoutable. Cependant un parchemin récemment découvert dans une crypte, a proximité de la citadelle, semble lever une partie de ce mystère.
Cet écrit parle de Léogrand de Gann qui fut l’un des nécromanciens les plus puissants du royaume et l’un des fondateur de ce temple. On raconte qu’un jour, alors que l’Homme avait voué sa vie et son âme a son culte, il fut pris d’une folie meurtrière et alla jusqu'à empoisonné son épouse, Dame Sérénia, une puissante magicienne, reniant ainsi les valeurs de sa religion. Il semble que ses actes déclenchèrent la colère des éléments et que les fondations du temple s’écroulèrent, comme si elles n’avaient jamais existés, comme si le temple avait décidé de disparaître avec l’un de ses fondateurs.
De nombreuses années après, nous retrouvons les traces de l’histoire de la citadelle. Ce serait un certain Ariantis de Korkell qui serait à l’origine de la construction de la citadelle.
Ariantis régnait sagement sur son duché, situé en d’Agramor, dans les Hautes provinces du lac d’Altalith. Le seigneur de Korkell entretenait une tradition de justice et de charité en son royaume, ce qui était peu typique dans la région d’Agramor, ou la loi du plus fort et du plus cruel était de rigueur. La seigneur Ariantis était fort respecté de ses sujets, car il les traitait humainement. Il était également fort apprécié des chefs de guerre car il faisait preuve de courage et de respect vis à vis de ses adversaires. Mais ce respect n’était point partagé par ses pairs qui ne voyait en lui qu’un seigneur faible car aveuglé par ses bons sentiments.
Lors de la 3ème guerre d’épuration du sang Agramorienne ( tous les étres non humains furent exterminés) ; les agramoriens virent enfin une raison suffisante pour écraser le seigneur Ariantis, puisque ce dernier avait épousé la belle Ashani, une elfe teleri . Les terres de son domaines furent brulées, les paysans massacrés et Ariantis fut sommé de reconnaître sa trahison ou cela lui en coûterait la vie. Le seigneur préféra prendre la fuite pour protéger sa femme, non sans mal, des hautes provinces du lac d’Althalith et décida de construire une citadelle pour que personne ne puisse jamais faire de mal a sa tendre bien aimée. Son histoire l’ayant précédé, les habitants, voyant en lui un seigneur de guerre bon et généreux pouvant les défendre, décidèrent de l’aider à construire la plus belle et imprenable citadelle. Elle serait le symbole de l’insoumission a un régime devenu incontrôlable
Les années passaient et la citadelle fut attaquée maintes fois, sans jamais céder aux violents assauts. Puis vint une ère de grande prospérité, qui fut hélas de courte durée.
De ces années noires il semble que la citadelle fut le refuge de nombreux peuples rebelles ou pourchassés. La révolte des nains de la montagne sacrée, l’exode des elfes de la foret noire, la quête des hautes brumes des guerriers pourpres …. Et même le congrès de la ligue des vampires bannis…. Tous ceux ci furent accueillis et protégés au sein de la citadelle
Malgré la violence des combats, aucun écrit ne semble mentionner le massacre des habitants de la citadelle mais on raconte que la citadelle porte encore les stigmates de ces vagues d’oppression.
C’est la que l’histoire de la citadelle semble s’évanouir car un événement tragique semble l’avoir assombrie. Aucun des écrit ne raconte cette période mais de nombreux habitants de la région semblent persuadés que la citadelle reste hantée par cette histoire. Les seuls personnes pouvant peut être répondre a ces interrogations, les anciens de la région, semblent être tétanisés , a la simple évocation de cette période.
La citadelle depuis ce temps semble donc être restée à l’abandon….
Jusqu'à ce Jour de l’An 60….
- Récit des premiers insoumis :
La terre était dévastée. Ce qui fut une île à la réputation guerrière ne comptait plus une seule armée ni même un bâtiment militaire. Le cataclysme, qui avait frappé les peuples de cette île, avait littérallement rasé tout ce que les hommes avaient crée pendant des années. Les anciens connaissaient ce phénomène et le nommaient eux même le grand Raznarok.
Mais malgré la puissance de cette malédiction, la plupart des seigneurs et dames dirigeants des nombreux royaumes de Nyléria avait subsisté et ainsi les guildes formées avant le cataclisme étaient préservées.
L'une de ces guildes se nommait les Chevaliers Ailés dirigée par le Roi Belitir.
La restructuration de cette guilde était en cours après le Raznarok, on reconstruit avec une vitesse incroyable les bâtiments militaires et les chateaux pour redonner la Force et l'Honneur de la guilde.
La force, nul doute qu'elle serait à jamais acquise aux ailés. Mais l'honneur se dissipait peu à peu.
Du temps a passé depuis mon départ, mais l'époque où j'étais le grand sage des chevaliers ailés m'est encore familère. Le temps où le Conseil Ailé réunit dans le seul objectif, celui de faire avancer la guilde ne parlait que d'une seule voix. Le temps où jamais je n'aurais imaginé tout abandonner.
Le fait est que le conseil connu sa dernière crise le jour où je décida de partir, sans me retourner vers la Cité qui m'avait tant donné. Je faisais route depuis 2 jours vers mon royaume avec mon épouse dame Rachel, quand le lien qui m'unissait avec le Roi se brisa à jamais. Mon départ avait causé une suite d'évênements dont je ne pouvais me douter. Le Roi s'était donné la mort. Mais les hommes au destin incroyable ne meurent pas ainsi et c'est ainsi que Belitir revînt à la vie mais sans être véritablement celui que j'avais connu. La haine et la tristesse avait remplacé la bonté et la générosité que je lui connaissais.
Je fis alors transmettre des missives à mes plus fidèles amis de la cité pour leur proposer de me rejoindre. C'est dans mon royaume qu'un nouveau conseil fut crée, formé uniquement de renégats ailés.
Notre ancien diplomate Mirirajan nous parla d'une citadelle batît au début de la conquète de l'île, elle avait résisté à tous les grand Raznarok de l'histoire et ne semblait occupée par peur d'une quelconque malédiction. Le lendemain Nozière et Adantar m'accompagnèrent sur ce site qui nous plût immédiatement. Construite sur une butte elle permettait de distinguer d'éventuels assayant à 12 portées de flêches. La première forêt ne s'élevait que loin des fortifications mais approterait le bois et la nourriture nécessaire pour la construction d'un nouvel empire.
Un empire oui, car nous n'avions qu'une idée en tête reconquérir l'honneur que nous avions dans le passé. Nous porterions le nom d'insoumis à jamais car nul ne nous dicterait notre conduite.
Sujet: Mix des 2 histoires